Vîrus, Dreyfus, Rictus : la fierté des marges

À la Terrasse des Batignolles, en face de la mairie du dix-huitième arrondissement qui célèbre un mariage, le corps immense de Jean-Claude Dreyfus, en short et chaussettes remontées, Vîrus en sweat à capuche et baskets. Deux avatars, que plusieurs dizaines d’années séparent, des classes populaires blanches mises côte à côte.

D’emblée, Dreyfus annonce la couleur et raconte une sorte d’anecdote préventive et rituelle à destination des journalistes qui ont affaire à lui. Il y apparaît comme l’homme capable de passer d’une pub pour les produits cuisinés à un film d’Eric Rohmer. Difficile de faire plus antagoniste, entre la bouffe populaire des supermarchés et l’archétype par excellence du cinéma d’intellos. Le rap et le théâtre à côté paraissent bien proches…

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